Est-ce qu’être un homme, ça s’apprend ?

Se retrouver entre hommes pour échanger sur ce qu'est "être un homme"

Temps de lecture : 1 min

Se retrouver entre hommes pour échanger sur ce qu'est "être un homme"

C’est quoi, être un homme ?

Enfant, observer les hommes m’a donné une très vague idée de ce que les hommes faisaient.

Adolescent, observer les hommes m’a donné une idée plus précise de la direction qu’il fallait prendre. Enfin, si je voulais ensuite faire comme eux.

Jeune adulte, observer les hommes de mon âge m’a permis de comprendre certains codes, et d’apprendre à m’adapter parmi mes semblables. Même si je remettais déjà en cause beaucoup de comportements masculins socialement admis, ou même valorisés.

Mais tout ça ne m’a jamais appris ce que veut dire : “être un homme”.

Il n’existe pas de réponse tout faite.

En revanche :
👉 Je peux nommer des joies, des colères, des tristesses, des peurs, des hontes.
👉 Dans ce qui m’anime à l’intérieur, je peux m’approcher de parties de moi que je sens lumineuses, comme d’autres que je sens sombres.
👉 C’est un chemin sur lequel je choisis d’avancer chaque jour, pour me rapprocher de ce que veut dire, pour moi, “être un homme”.

Tout ça grâce à d’autres hommes qui avaient commencé ce chemin avant moi :
❌ Ils ne m’ont pas montré ce qu’ils faisaient.
✅ Ils se sont ouverts, et m’ont montré qui ils étaient à l’intérieur.

Être homme ? Un chemin vers soi

Vous souhaitez découvrir ce chemin ?
Vous l’avez déjà entamé et souhaitez le continuer ?
Vous connaissez un fils, un frère, un père, un compagnon, un ami que ça pourrait intéresser ?

➡ Ouverture d’un cercle d’hommes à Tours, démarrage le vendredi 8 décembre.
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Quel rôle suis-je en train de jouer ?

Suis-je conscient des différentes parts de moi-même et de la manière dont elles agissent ?

Temps de lecture : 1 min

Suis-je conscient des différentes parts de moi-même et de la manière dont elles agissent ?

« C’était pas moi, ça… 😱 »

Avez-vous parfois l’impression de réagir d’une manière qui vous semble étrangère ?

Probablement une partie de vous que vous n’appréciez pas vraiment, ou qui s’exprime rarement…

Au fur et à mesure de notre existence, nous construisons des sous-personnalités pour nous adapter aux rôles et situations que nous vivons.

Elles cohabitent en nous, et ont chacune leur propre fonctionnement avec leur manière de penser, leurs ressentis, leurs comportements.
→ l’étudiante, le père de famille, la sportive, le meilleur ami, la salariée, le compagnon, le petit enfant, etc…

Tensions internes

Nous pouvons en avoir des dizaines que nous utilisons à tour de rôle quotidiennement.
Nécessaires dans notre adaptation au monde, elles peuvent aussi générer des tensions à l’intérieur :

  • elles ne sont pas d’accord entre elles : la maman qui aimerait passer du temps avec ses enfants en fin de journée, alors que l’entrepreneuse a encore du travail à boucler aujourd’hui, pendant que la bonne copine préférerait sortir avec ses amies…
  • on est fortement identifié à l’une d’entre elle et la raison de son existence disparaît : le salarié qui a investi sa vie au travail et part à la retraite, la personne qui se sépare après 20 ans de vie commune, etc.
  • l’une s’exprime à un moment inadapté : le parent qui rentre d’une journée de travail difficile et explose à la maison avec ses enfants
  • l’une prend toute la place : la personne qui part en croisade tous les 4 matins pour sauver le monde parce que son enfant intérieur a été marqué par une injustice (bon là on frise la caricature — quoique 😅, mais vous saisissez l’idée)

Mieux se connaître ?

En entrant en contact (sous hypnose par exemple) avec ces parts qui vous composent et agissent souvent de manière inconsciente, vous pouvez apprendre :

  • à les connaître : leurs motivations, leurs besoins, leurs intentions, afin de savoir comment en prendre soin
  • à les identifier lorsqu’elles agissent
  • à décider de celle à utiliser selon la situation : de manière consciente, plutôt que rester en mode automatique où l’on peut les subir.

⏩ Pour devenir la metteuse ou le metteur en scène de votre vie !

Et vous, quelles sont les personnalités de votre scène intérieure ?

The Shattering, Jeff Foster

Laisser la brisure se produire pour accéder à sa véritable intériorité

Temps de lecture : 2 min

Parfois, il y a ces moments où plus rien ne va. Ces creux de vague si profond que tout semble définitivement hors d’atteinte, où la vie même semble nous abandonner.
Paradoxalement, serait-ce le chemin que prend le Vivant pour nous ramener à lui ?

J’avais été profondément marqué par ce texte de Jeff Foster (The Shattering). Et si la porte de sortie dans la tourmente était d’accepter de se laisser traverser par ce qui arrive, plutôt qu’éternellement chercher à lutter contre ?

Voici une traduction en français que je propose, le texte original la suit.

Laisser la brisure se produire pour accéder à sa véritable intériorité

Parfois, tu ne peux pas être un Bouddha.

Parfois, tu as juste à te laisser t’effondrer. Et ressentir.
Perdre tes velléités d’ « éveil spirituel ».
Seulement être humain, ressentir.

Parfois, une vieille douleur refait surface. Une vieille peur. Un chagrin. Un trauma.
La souffrance brûlante de l’enfant abandonné.
La rage d’un univers oublié.

Et soudainement, toutes tes conceptions spirituelles s’effondrent.
Toutes les beaux mots spirituels, des beaux enseignants spirituels.
Tous tes concepts et tes idées sur l’éveil et l’illumination.
La pure perfection de la conscience pure et immaculée.
Le soi non-soi désintéressé.
La voie vers un avenir lumineux, glorieux.
Le sage gourou.
Tout cela devient soudainement insignifiant, des mots vides de sens, de vieilles foutaises.
Tout cela t’est complètement étranger.

Ce qui est réel, maintenant, et vivant, c’est cette brûlure dans le ventre, ce feu dans le cœur.
Inévitables. Intenses. Si proches. Si présents.

Parfois, tu as juste à ressentir. Tu n’as pas d’autre choix.
Sentir tes pieds sur le sol.
Respirer dans l’inconfort.
Faire confiance, et peut-être même faire confiance au fait que tu ne peux pas faire confiance maintenant.
Le faire instant après instant, après instant, après instant.

Savoir que rien ne joue contre toi.

Sortir de ton rêve sur la façon dont cet instant « devrait » être.
Et mettre au placard toutes tes idées préconçues à propos du chemin à parcourir.

Parfois, l’idée que tu te fais de la spiritualité doit se briser,
pour que tu puisses enfin réaliser ce qu’elle est profondément,
à travers tes ressenti, ta présence à toi-même,
à travers ta vie les pieds bien sur terre,
à travers le son des oiseaux qui chantent au loin,
et un abandon total à cet éternel et unique instant présent.

Jeff Foster, The Shattering

Texte original :

Sometimes you don’t get to be a Buddha.

Sometimes you just have to break. And feel.
You have to lose your precious ‘spiritual awakening’.
You just have to be a human being, feeling.

Sometimes old pain resurfaces. Old fear. Sorrow. Trauma.
The searing ache of the abandoned child.
The rage of a forgotten universe.

And suddenly, all of your spiritual insights crumble, all the beautiful spiritual words by the beautiful spiritual teachers, all the concepts and ideas about awakening and enlightenment, and the pure perfection of pure untainted awareness, and the selfless non-self self, and the path to glorious futures, and the wise guru, they suddenly are all meaningless, empty words, second-hand drivel, and dead to you.

What’s real, now, and alive, is the burning in the belly, the fire in the heart.
Unavoidable. Intense. So close. So present.

Sometimes you just have to feel. You have no choice.
And sense your feet on the ground.
And breathe into the discomfort.
And trust, and maybe trust that you cannot trust right now.
And take it moment by moment, by moment, by moment.

And know that nothing is working against you.

And awaken from your dream of how this moment ‘should’ be.
And throw away all your second-hand ideas about the path.

Sometimes your spirituality has to shatter,
so you can finally realise
this deeper spirituality
of feeling, presence, and feet-on-ground living,
and the sound of the birds singing in the distance,
and a total surrender to this one precious moment.

by Jeff Foster

Troubles anxieux scolaire

Trouble anxieux scolaire, avant appelé phobie scolaire

Temps de lecture : 2 min

Trouble anxieux scolaire, avant appelé phobie scolaire

Dans cette vidéo diffusée par les Mardis de la Parentalité Parents Touraine, le docteur Xavier Angibault (pédopsychiatre) et Frédérique Bodiou (coordinatrice accompagnement pédagogique à domicile et enseignante) échangent sur ce qu’on nommait avant phobie scolaire.

Définition du trouble anxieux scolaire (Ajuriaguerra) : “des enfants ou des adolescents, qui pour des raisons irrationnelles, refusent d’aller à l’école, et résistent avec des réactions d’anxiété très vives ou de panique quand on essaie de les y forcer”. Parmi les symptômes :

  • angoisse croissante au moment de partir à l’école / au collège
  • somatisation : maux de tête / ventre, nausées, etc.
  • panique si l’enfant / ado est contraint à y aller : cris, pleurs, violence

Ces troubles qui touchent de plus en plus de jeunes ne sont pas liés à un manque de volonté de la part de l’élève ou au laxisme des parents, mais à un mal-être beaucoup plus profond dont les déclencheurs peuvent parfois sembler anodins.

Les causes sont généralement multiples et propres à chaque enfant, mais on retrouve :

  • chez les petits l’angoisse de la séparation,
  • au collège les bouleversements liés aux changements physiologiques et psychiques provoqués par l’adolescence.

Que faire alors ?

Si des angoisses ponctuelles liées à une évaluation par exemple restent normales, il est en revanche important de prendre rapidement en charge un trouble anxieux scolaire.
→ La situation ne fait que dégénérer si rien n’est fait.

Le dialogue est primordial entre l’enfant et ses parents, l’équipe éducative, le médecin ou psychiatre, éventuellement le thérapeute (voir quelqu’un d’extérieur peut faciliter la parole), afin de trouver ce qui fonctionne.

Frédérique Bodiou indique que c’est “quand même souvent en lien avec la représentation du monde qu’a l’enfant ou l’adolescent”.

L’hypnose peut être d’une grande aide :

  • transformer des croyances qui peuvent alimenter l’anxiété (pression liée aux examens, ou à l’idée qu’il se fait de la vie adulte, etc.)
  • aider à retrouver un espace de sécurité à l’intérieur pour oser peu à peu remettre les pieds dans le monde extérieur

Est-ce que l’hypnose, ça « marche » ?

À qui confierez-vous les clés de votre maison ?

Temps de lecture : 2 min

À qui confierez-vous les clés de votre maison ?

Est-ce que l’hypnose, « ça marche » ?

Lorsque je parle de mon activité, c’est une question qui revient fréquemment : pour beaucoup de personnes n’ayant jamais effectué de séance avec un hypnothérapeute, ce mot est d’abord associé au spectacle ou à Messmer.

Mais qu’est-ce que l’hypnose thérapeutique au juste ?

Nous avons tous à plusieurs reprises dans la journée des phases de rêverie où nous sommes plus détendus, les pensées peuvent filer plus librement et la partie « contrôle » de notre mental se met (plus ou moins) en veille.
Je travaille avec l’hypnose Ericksonienne qui induit chez vous cet état-là tout en douceur, par suggestions orales. Cela me permet d’entrer en communication directe avec votre inconscient :

  • nous explorons ensemble ce qui vous anime et ce que vous souhaitez profondément, afin que vous puissiez l’ancrer en vous : confiance en soi, performance aux examens ou sportive, développement personnel
  • nous transformons ce qui vous limite ou vous impacte pour vous orienter vers une meilleure qualité de vie : stress, sommeil, compulsion alimentaire, tabac

D’accord, c’est très joli tout ça, mais concrètement est-ce que ça marche ?

Je vais commencer ma réponse avec la question suivante : quelle serait votre intention si vous veniez me voir ?

La clé de l’accompagnement hypnothérapeutique se situe dans l’accès à votre inconscient. Ici nous pouvons en extraire toutes les ressources et apprentissages que vous possédez déjà en vous pour les mettre à votre disposition, nous pouvons rompre avec les automatismes et les mauvaises habitudes.

Que ce soit pour des gros travaux, du ménage ou un relooking, à qui confieriez-vous les clés de votre maison ?

Je vois ainsi deux conditions pour que « ça marche » : la confiance et la motivation.

Confiance dans le praticien qui vous accompagne pour que vous l’autorisiez à cheminer avec vous, dans votre monde intérieur.

Motivation pour construire votre quotidien en accord avec les fondations que nous mettons en place durant la ou les séances, pour installer de manière durable les changements que vous souhaitez dans votre vie.

L’hypnose thérapeutique n’est donc pas une question de croyance mais d’ouverture. Dans le respect total de votre personne et de votre monde intérieur, je m’appuie sur ce que vous me confiez pour vous accompagner sur le chemin de votre transformation.

Lorsque confiance et motivation sont présentes, la magie peut opérer !