Psychothérapie Transpersonnelle

Il n'existe pas de "moment idéal", ni d'âge limite, pour entamer une psychothérapie. Ce sont généralement les événements de la vie qui nous y amènent, lorsqu'on réalise qu'on a besoin d'aide pour avancer ou se remettre en marche.

C'est souvent une souffrance qui dure et dont on ne parvient pas à se libérer seul qui amène à démarrer une psychothérapie, mais il existe beaucoup d'autres raisons : besoin d'aide pour traverser une épreuve, questionnements sur soi-même ou le sens de la vie, désir de changement...

La psychothérapie peut aussi être d'une grande aide pour les personnes accompagnant un proche atteint de difficultés physique ou psychique. Trop souvent en surmenage, elle leur ouvre un espace pour s'exprimer et prendre soin de soi.

Si vous avez des questions ou si vous hésitez, vous pouvez me contacter ou prendre rendez-vous pour un entretien téléphonique (gratuit) pour en discuter.

Une psychothérapie commence par une rencontre. Vous m'exposez ce qui ne va pas, je peux poser des questions pour bien comprendre la situation, et évaluer comment je peux vous aider. Il peut éventuellement vous être difficile de parler, ou vous ne savez pas par où commencer... C'est tout à fait normal, je vous accompagne en respectant votre rythme.
Je vous expose également ma manière de travailler et je vous propose la fréquence de rendez-vous qui me semble adaptée à votre situation (les séances sont généralement espacées d'une à deux semaines au début, cela peut s'étaler par la suite).

Lors des séances, je travaille à partir de ce que vous amenez : quelque chose qui s'est passé depuis la dernière fois, un souvenir qui a refait surface, un rêve marquant...
Je m'appuie sur les ressentis corporel et émotionnel et les inclus pleinement dans l'accompagnement.

Une psychothérapie ne se déroule pas de manière linéaire : vous pouvez ressentir des hauts et des bas, avoir l'impression que les choses s'accélèrent ou au contraire qu'elles se mettent à stagner, ou encore sentir que vous n'avez plus rien à dire. C'est normal et tout cela fait partie du processus thérapeutique.
Lorsque des résistances apparaissent, c'est souvent signe que nous approchons de choses plus difficiles à aborder. Il est alors très important de me le dire et de continuer ensemble, car c'est dans cette zone inconfortable que le travail peut s'effectuer en profondeur et amener de véritables transformations. Même si cela peut être difficile, je suis là pour vous accompagner et vous soutenir pleinement pour dépasser cela.

La psychothérapie se termine par une phase de séparation qui peut durer plusieurs séances selon le temps qu'aura pris notre chemin ensemble. Cette phase est essentielle et fait entièrement partie du travail : elle permet de terminer son intégration, d'aborder les éventuels non-dits, et de clôturer la relation qui s'est établie au cours des séances.
Vous êtes également libre d'arrêter en cours de thérapie, mais pour les mêmes raisons il est important de m'en faire part et de ne pas couper brusquement.

C'est tout à fait normal que cela se produise au cours d'une psychothérapie. La meilleure chose à faire est d'en parler avec votre psy, ainsi que tout autre ressenti d'ailleurs que vous pourriez avoir et qui ne serait pas directement abordé en séance. Cette discussion peut même ouvrir sur de nouvelles choses dans votre thérapie.

En revanche si le fait d'en parler n'a rien changé, ou que vous ne sentez pas d'écoute en face et que le malaise persiste, il est important d'écouter votre ressenti. La confiance est primordiale pour avancer dans votre thérapie, peut-être faut-il alors envisager de trouver un thérapeute qui vous convienne mieux.
Voir aussi la question : Comment choisir le "bon" psy ?

Il est tout à fait possible au cours d'une psychothérapie d'aller voir d'autres thérapeutes spécialisés dans un domaine particulier (corporel, hypnose, respiration holotropique, etc.) Cela peut être proposé par votre psy selon votre travail en cours ou à votre initiative, et s'intègre de manière complémentaire dans votre psychothérapie : il est important d'en discuter avec votre psy.

En revanche, suivre deux psychothérapies en parallèle n'est pas conseillé. Vous aurez l'impression de passer votre temps à redire les choses, et cela ne permettra pas d'accélérer le processus que vous traversez. De plus, au vu de l'investissement que cela demande, vous risquez de rester en superficie et de ne pas réellement mettre au travail ce qui ne va pas.

Finalement, quelle serait votre intention en voulant suivre plusieurs psychothérapies simultanément ? Le mieux est d'en parler directement avec votre psy !
Voir aussi la question : Et si je ne me sens pas à l'aise avec mon psy ?

Cela fait beaucoup de "psy" ! Voici des descriptions succinctes pour en saisir les différences.

Le psychologue a effectué des études universitaires (licence et master en psychologie).
Il est spécialisé dans la compréhension du fonctionnement de la psychologie humaine.

Le psychiatre a effectué des études de médecine et s'est spécialisé en psychiatrie (compréhension, diagnostic, prévention et traitement des maladies mentales).
Il peut prescrire des médicaments dans le cadre d'un accompagnement médical, et éventuellement proposer une psychothérapie selon son orientation et ses formations complémentaires (qui ne font pas partie de sa formation initiale).
Des entretiens psychiatriques réguliers ne constituent donc pas de fait une psychothérapie.

Le psychanalyste a lui-même effectué une psychanalyse et a été formé par l’une des sociétés de psychanalyse ou d’écoles psychanalytiques.
Il accompagne donc avec la psychanalyse qui est une méthode fondée sur l'investigation des processus psychiques inconscients.

Le psychothérapeute est littéralement un "thérapeute de la psyché" et s'est normalement formé à une pratique de psychothérapie.
Ce titre de psychothérapeute est réglementé par la loi, un dossier doit être déposé à l'ARS. Les psychiatres peuvent directement demander ce titre (même si non formés initialement en psychothérapie), les médecins et psychologues peuvent faire une demande après formation/stage complémentaires.

Le titre de psychopraticien n'est pas réglementé par la loi et est apparu après l'encadrement du titre de psychothérapeute. Il désigne donc également un professionnel qui propose un accompagnement psychothérapeutique.
Toute personne pouvant se prétendre psychopraticien, il est nécessaire de connaître son parcours pour s'assurer du sérieux de son accompagnement.

Quel que soit le titre du professionnel exerçant un accompagnement psychothérapeutique, il est donc important de vérifier son parcours.
Des premiers repères peuvent être une formation théorique et pratique à la psychothérapie, un travail suffisant sur soi, une supervision menée par un autre professionnel expérimenté.
Voir aussi la question : Comment choisir le "bon" psy ?

En plus du type de "psy" (voir la question Psychologue, psychiatre, psychanalyste, psychothérapeute, psychopraticien ?), il existe beaucoup de mouvements, d'approches et d'outils différents. Mais alors comment s'y retrouver ?

Vous pouvez vous faire recommander quelqu'un ou faire votre propre recherche selon vos critères (femme/homme, proximité géographique, méthode d'accompagnement si vous avez une préférence...) et vous renseigner sur son parcours (formation, travail personnel, supervision...)

Un appel téléphonique est un moyen de "prendre la température", mais quoi qu'il en soit une première séance au moins est nécessaire pour sentir si vous souhaitez démarrer ce chemin avec elle ou lui.
Je recommande même 2 à 3 séances : sachez qu'au-delà des outils ou de la méthode, c'est avant tout la relation de confiance que vous entretiendrez avec votre psy qui permettra l'efficacité de la thérapie, et c'est parfois difficile de se prononcer à l'issue d'un premier rendez-vous seulement.

Donc renseignez-vous, prenez le temps d'essayer, et... faites confiance à votre ressenti !

La thérapie se termine lorsque vous vous sentez prêt à prendre votre autonomie. Je vous accompagne dans ce processus qui une étape à part entière de votre psychothérapie, et il est évidemment propre à chaque personne selon son histoire et ses besoins : je ne peux donc pas vous indiquer un nombre de séance ou le temps que va prendre la thérapie à l'avance.

Une psychothérapie peut être suivie pour alléger des souffrances psychiques, traverser une période difficile, ou encore mieux se connaître... mais ne vise pas à "guérir la folie".

Il existe beaucoup de fausses croyances sur la thérapie empêchant les personnes de recevoir l'aide dont elles ont besoin : peur d'être jugées, peur d'être considérées comme faibles en ne sachant pas s'en sortir seules, peur de souffrir encore plus... Le risque étant de laisser la situation s'aggraver, pour soi et/ou son entourage.

Réfléchir à démarrer une psychothérapie peut déjà être un processus en soi, et toucher de nombreux thèmes :  remise en question personnelle, familiale et/ou professionnelle, capacité à demander de l'aide et à la recevoir, motivation à faire changer les choses, etc.

Il est donc normal que cela provoque des résistances, prenez le temps de sentir ce dont vous avez besoin ou ce qui vous aiderait vraiment.
N'hésitez pas à me contacter ou prendre rendez-vous pour un entretien téléphonique (gratuit) pour en discuter.

Il est tout à fait possible d'effectuer les séances de psychothérapie en visioconférence, sous réserve d'avoir une connexion Internet stable, un son correct, et de se trouver dans un environnement calme et sans interruption.

Cela permet de répondre à des contraintes logistiques ou à des préférences personnelles : certaines personnes peuvent être plus à l'aise en visio, alors que d'autres préfèrent venir au cabinet.

Entamer une psychothérapie n'implique pas automatiquement la prescription de médicaments. Cela dépendra de votre état, de vos symptômes, des difficultés que vous traversez.

Certaines méthodes de détente ou de respiration associées à un travail sur soi peuvent par exemple suffire pour réguler le stress ou retrouver le sommeil.
Dans d'autres cas, une prescription médicamenteuse peut être délivrée par un psychiatre ou un médecin généraliste pour agir sur les symptômes et restaurer un fonctionnement quotidien moins difficile. Les médicaments et la thérapie agissent alors de manière complémentaire pour retrouver un équilibre durable dans votre vie.

Je rappelle que  je ne fais pas partie du corps médical, je n'établis donc pas de diagnostic et ne prescris pas de traitement. La psychothérapie et l’hypnothérapie ne se substituent pas à un avis ou à un traitement médical. Quelle que soit la pathologie, toute question relevant du domaine médical est à poser à votre médecin.